Les recettes moyennes annuelles liées à la forêt sont de 10 000 à 30 000 euros, auxquelles
il faut retirer les dépenses liées aux travaux qui varient de 3 000 à 9 000 euros par an environ.
A cela s’ajoutent les frais liés à la gestion par l’ONF, soit 12% du montant total des ventes (cession et
affouage) et une contribution fixe de 2 euros par hectare.
FINANCES
L
a forêt est un espace partagé ; entre
l’exploitation du bois et les activités de
loisirs, sans oublier la faune qui y vit, il faut
réussir le difficile pari de l’harmonie, avec
comme priorité la pérennité de ce milieu
indispensable à notre environnement.
Le bois issu des forêts est une ressource
financière pour la commune : vendu
en bois d’œuvre (charpente...), en bois
d’industrie (palettes...), en bois de
chauffage (affouage ou plaquettes),
c’est une ressource renouvelable qui
nécessite d’être convenablement gérée.
C’est pourquoi la gestion de la forêt
communale est confiée à l’ONF. Ainsi
l’ONF définit avec la commune (à partir
du document de gestion validé tous
les 20 ans par le conseil municipal)
les parcelles qui seront martelées puis
vendues et enfin exploitées chaque
année. Il établit un programme annuel
de travaux à réaliser, validé par le
conseil municipal, pour entretenir,
améliorer, enrichir le patrimoine forestier
en réalisant des travaux sylvicoles...
Par ailleurs, l’ONF supervise l’exploitation
des coupes et joue un rôle de surveillance
de la forêt : ses agents sont vigilants par
rapport aux attaques de parasites, aux
dégradations, aux infractions.
Les chasseurs,
des régulateurs indispensables
En l’absence de grands prédateurs, les
chasseurs jouent un rôle fondamental
dans l’équilibre de l’écosystème forestier.
Ils régulent le gibier, selon un plan de
chasse défini en collaboration avec l’ONF,
de manière à maintenir les populations
sans les laisser se multiplier : en effet,
une surpopulation de gibier empêche la
régénération de la forêt et conduit à des
problèmes sanitaires, des dégâts dans
les cultures…
L’affouage
Les origines de l’affouage remontent
au Moyen-Âge. Le mot "affouage" vient
de l’ancien français "affouer", qui signifie
"chauffer", lui-même dérivé du latin
"focus" qui désigne le foyer. L’affouage
constitue la survivance de l’ancien
droit où, en contrepartie des travaux
de "corvée" , les paysans partageaient
en commun certaines possibilités
d’utilisation des terres indispensables à
leur survie, dont la forêt.
Actuellement, l’affouage peut être défini
comme un mode de jouissance des
produits des forêts communales relevant
du régime forestier. Il permet chaque
année aux habitants qui le souhaitent
d’entrer en possession des coupes qui
leurs sont délivrées. Les bénéficiaires
sont dits "affouagistes".
En 2015, il y a eu 120 affouagistes, gérés
par des chefs de billets, eux-mêmes
supervisés par des garants.
LA FORÊTCOMMUNALE :
UNESPACEDE 550HECTARES
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