SALLE DES FILTRES
Rénovation de la station de filtration
d’eau potable de COURCHAPON
Principe
L
a déferrisation biologique est un phénomène de
nature catalytique, donc très rapide, qui induit
une oxydation du fer permettant de combiner
les phases d’oxydation et de filtration dans une
même cuve.
L
es bactéries intervenant dans la déferrisation
biologique présentent la particularité de produire
des enzymes catalysant la réaction d’oxydation
du fer par l’oxygène atmosphérique. Ces micro-
organismes sont très répendus dans la nature,
et notamment dans les eaux souterraines et
l’ensemencement naturel des installations de
traitement ne pose donc pas de problèmes.
Avantages
•
U
ne oxydation rapide : une injection d’air
sous pression en ligne suffit.
•
U
ne capacité de rétention des filtres à sable
importante : le fer est retenu sous forme très
compacte. Il en résulte une capacité de rétention
du fer entre deux lavages très élevée (doncmoins
de lavage et moins de temps d’exploitation
comparativement à une déferrisation physico-
chimique).
•
U
ne vitesse de filtration élevée.
Étude
U
n pilote a été installé en 2013 pour valider le
dimensionnement de la filière ; le but étant de
connaître les vitesses de traitement du fer et du
manganèse par les bactéries.
Réalisation finale
L
a nouvelle ligne de traitement, composée
de deux cuves inox de 2.20 m de diamètre
permet de traiter par voie biologique le fer et le
manganèse de l’eau brute. Les deux anciennes
filières en parallèle (deux fois quatre cuves) ont
été remplacées par une seule file de traitement.
La nouvelle capacité de traitement est de 150
m3/h contre 120 m3/h auparavant.
C
ette nouvelle installation, moins volumineuse,
a permis d’optimiser l’espace pour créer un la-
boratoire pour le suivi de la qualité de l’eau en
interne (voir page 12).
Les objectifs
La déferrisation biologique
•
R
emplacement des cuves et tuyauteries vétustes (installation datant de 1978)
•
A
utomatisation du lavage
•
I
nstrumentation du traitement
•
R
edimmensionnement de la filière pour passage d’une déferrisation physicochimique à une
déferrisation biologique (traitement inconnu à l’époque)
Bactérie Gallionella ferruginea
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